A la nouvelle.
Un vieil hiver
dans une ville d’autrefois
Où les quais sont
déserts : il fait humide et froid.
Un pas remplace l’autre
et l’on ne pense pas
Aux temps ensevelis,
au nombre des années ;
Autant se sont
perdues, la nouvelle a sonné ;
A quoi bon mesurer ?
Ni règle, ni compas
Ne serviront ici
ou en quoi que ce soit.
Cassons le
sablier à son goulot étroit,
Son sable
convient mieux au fond de la rivière.
Un pas
poursuivant l’autre on se fait promeneur
Au milieu de ce
jour – qui se soucie de l’heure ? –
On croise son
reflet dessous un pont de pierre,
Saluant au
passage, et c’est un peu pervers,
Et sa longue
lignée et le dernier hiver.
***
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