D’ennuis banals en soucis quotidiens
Et d’usages en habitudes
S’en vont ces jours qui sont les miens ;
Le terme tient de son prélude.
Rien de grand dans tout ce fatras,
Bribes, fragments, fétus, poussières.
Le vent que l’on serre en ses bras
Et l’ombre au lieu de la lumière.
Et cette navette des mots
Dont le va et vient sur la trame
Des jours se moque des accrocs
Tant le chiffon vaut l’oriflamme.
Et ce ciel toujours gris, si laid,
Le seul qu’on voie à ma fenêtre ;
Bien sûr mes vers ne sont pas gais
Ils n’ont pas de raisons de l’être.
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