lundi 2 novembre 2020

Bruges l'ancienne.

 

 


 

Bruges mais un peu « de mémoire »,

Aux souvenirs mal consignés,

L’été d’un voyage oublié

Dont le ciel gris manquait de gloire.

 

L’eau des canaux s’écoule noire,

De grands arbres tranquillement

Dominent un mur peint en blanc

Et quelques pignons sans histoire.

 

Cet été sombre me rappelle

Qu’à Bruges, Notre-Dame attend

Une prière faite antan

Au pied de sa piéta si belle…

 

Pardon si parfois je mélange

Les souvenirs, les sentiments,

L’ordre des jours et des moments

Ou si hier et jadis s’échangent.

 

J’écris autant qu’il m’en souvienne

D’un été de pavés luisants,

D’un hôtel sombre et apaisant

Si peu qu’aujourd’hui j’en retienne,

 

De pignons de briques sans âge,

D’une tristesse sans passé

Que je parvenais à lasser

En visitant le béguinage.

 

                               ***       

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