Le soir
embaume le tilleul,
Un piano
lointain égrène,
Vague,
ce air qu’il comprend seul
Et que déjà
l’ombre entraîne…
Douceur
nocturne du printemps
Quand
obscurs, les jardins rêvent
Leurs rêves
paisibles d’antan
Et que la
lune se lève.
La ville
sombre en s’effaçant,
On ne sait
quel charme opère,
Voici l’immense
champ bruissant
Des moissons
que l’on espère.
Et la
caresse des amants,
Le rire d’une
déesse,
Et des
jours, des jours, tellement
Qu’ils n’auront
jamais de cesse,
Voici, d’étoiles,
ardemment,
Le ciel de
notre promesse…
Qui donc
chantonne doucement
Ces mots que
je vous adresse ?
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