Un matou velléitaire
Qui toussait
beaucoup
S’en alla,
dès le redoux,
Consulter un
vétérinaire
Qui l’auscultant
un peu partout,
Comme tout
médecin doit faire,
Se mit à
tousser tout à coup.
Ah ! sa
toux, se dit le matou
N’est
vraiment pas ordinaire,
Et la peur
fit trembler ses bajoues.
Allons, ma
toux, Matou,
Lui dit ce
vétérinaire
D’un ton
calme et doux,
De moi,
fait-elle un poitrinaire ?
Bien sûr que
non ; j’ai la grippe et c’est tout ;
Mais toi,
Matou, ta toux,
Pour le
coup, c’est les nerfs !