Dans l’extrême
douceur d’un soir de fin d’été,
Goûte la
sensation d’être et d’avoir été
Et que l’aurore
grince à la porte
Dont tu sais
si bien ce qu’elle apporte
Qu’est-ce
que cela fait ? Que t’importe ?
Lente, la
nuit descend, à quoi bon se hâter ?
Sache
apprécier l’instant qui semble s’arrêter.
Chaque matin
risque la grisaille,
Ou l’averse
ou le froid qui tenaille,
Crains ses
murs dont le crépis s’écaille
Mais ce soir
du mois d’août maintenant harassé
Demeure sans
soucis et n’est-ce pas assez ?