Les heures
de la nuit, souvent,
Sont de
mauvaises conseillères,
Les
souvenirs en se suivant
Les
transforment en cimetières.
C’est le
prix payé au plaisir,
C’est la rançon
du temps qui passe,
La vie où l’on
ne peut choisir
Que peu de
chose quoique on fasse.
Avec un
sourire narquois
Ces heures
de la nuit demandent
A qui les
écoute, pourquoi,
Pourquoi,
ces peines qu’elles scandent ?
Et toi qui
veilles, tu le sens,
Tout autour
les hivers s’amassent
Et l’on
appelle des absents ;
Pourquoi
faut-il que tout s’efface ?
N’écoute
pas, n’écoute plus, va-t’en !
Il est des amis
et des livres,
Il est des
amours en tous temps,
Tout le
temps qui te reste à vivre !