L'amour ne "tourne pas la page",
Il persiste et demeure
Dans l'éternité de son âge,
Un voeu que nul regret n'effleure.
En sa puissance transmuée,
Il règne au-delà de la terre,
Le jour, colonne de nuées,
Et la nuit, flamme solitaire.
Il a la patience du temps
Et la certitude du sort,
Il a le murmure du vent
Pour lui donner quelquefois corps
Et la caresse d'un rayon
Aux heures douces du couchant
Pour faire oublier ses haillons
Et chaque aube redit son chant.
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