Palais Rohan. Strasbourg.
La nuit silencieuse autour des pages
Où quelques mots s'assemblent au passage
Des heures alentour de la minuit,
Sans trop chercher où leur ligne conduit,
La nuit tranquille et la nuit qui sourit
De constater que je n'ai rien appris
Et que je crois toujours à des chimères,
Aux plumes d'oie, aux réverbères...
La nuit sans fin, oublieuse des jours,
Toujours pressés d'être à jamais trop courts
Ou trop étroits et dont rien ne demeure
Qu'un peu de cendre et les mots qui les pleurent,
La nuit m'entoure, elle inspire ces vers
Et tout se tait pour rêver de concert
Le même rêve étonnant et immense
D'une paisible et vague inexistence.
***
Place de la cathédrale. Strasbourg.
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