Lointain
sont mes voyages
Et
maintenant voici,
Reflets
plutôt qu’images
Hautes-eaux
de l’oubli,
Ces mots qui
recomposent
Et recréent
le récit,
Entre
mémoire et glose,
En tableaux
imprécis.
Ponts et
palais de marbre,
Le quai des
Esclavons,
Saint-Georges,
quelques arbres,
« Il
padre rosso[1] »
vont
S’assembler
comme ils peuvent ;
En feuilles
de papier
Les émotions
sont veuves
De leur
réalité.
[1]« Il
Padre » ou « il Prete rosso » : Antonio VIVALDI (1678-1741) :
était prêtre et roux d’où ce surnom de « Père ou de Prêtre Roux
»