« Octobre », en un mot de la sorte
On imagine tout le mois :
Ce sont, couleur de feuille morte
Les champs, les buissons et les bois,
C’est l’odeur d’un feu de branchages
Qu’on brûle au coin d’une maison,
C’est celle aussi des champignons
Par les sentiers où l’on s’engage,
C’est celle, humide, des jardins,
C’est la brume au fond des vallées
Et le soleil froid du matin,
Ce sont les roses en-allées,
Les ombres courtisant la nuit
En même temps qu’elles s’allongent,
C’est l’incertitude d’un songe
Qui malgré tout vous a séduit.
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