samedi 7 janvier 2012

Vivaldi.




J'écoute Vivaldi mais qu'elle est loin Venise,
Inacessible et belle où mon rêve se brise
A chaque note enfuie, au bout du concerto,
Et dans minuit désert où tout est en repos
Je parcours en pensée un long itinéraire
Sous les frontons de marbre aux ombres funéraires
Quand la mer souveraine, aux canaux doucement
Redit toute la gloire et tout le dénuement
Et toutes les visions et toute la mémoire
Et les hésitations d'une très vieille histoire.

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