lundi 2 janvier 2012

Soucis et Capucines.



A force d'en avoir, j'ai planté des soucis
Par je ne sais combien et dans trois jardinières,
En voilà un de plus mais la vie est ainsi:
Auront-ils assez d'eau, d'espace et de lumière ?

J'ai planté des soucis et quelques capucines,
En rangs ou un à un tout au bord du balcon,
L'appui de la fenêtre, au droit de la cuisine
Et pour être complet la fenêtre du fond.

Planter est important, c'est un geste d'espoir,
Un geste qui console, un geste qui conjure
Même si l'on devait, demain, manquer de voir
Le succès attendu des floraisons futures.

Car quelque soit la crainte et quelque soit le doute,
Ce geste est tout ensemble un début, une fin
Et la beauté d'une heure où les autres sont toutes,
Le sourire moqueur qu'on accorde au destin,

C'est le geste qu'il faut, le geste qui convainct,
La certitude offerte et la preuve qu'on donne
Que l'on vit aujourd'hui, que la mort c'est demain
(S'il est bien vrai qu'il faut que cette heure là sonne).

                                ***


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