vendredi 9 décembre 2011

Iroise.



Il souffle ce matin un vent d'Iroise,
L'averse au ciel et le sel sur tes mains
Au parfum de la grève où s'entrecroisent
Hier, aujourd'hui et tous nos lendemains.

Nuages gris où tes cheveux s'emmêlent
Et la douceur de tes lèvres pour moi
Avec ce goût des amours éternelles
Et l'écume du temps vécu pour toi.



Viens, je t'en prie où le sable s'envole,
Là où mon souffle a prononcé ton nom;
Sans fin aux jours que l'absence désole,
La vague danse au bord de l'horizon,

Et l'ombre joue aux rochers où s'accrochent
Les rêves partagés de notre amour;
Que tu es belle et lointaine et si proche
Près d'un hiver où les mots n'ont plus cours.



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