jeudi 17 novembre 2011
Onze Novembre.
Ma barbe de huit jours me dévore les joues
Où la crasse d'un mois achève de sûrir;
Le cessez-le-feu sonne et je sors de la boue;
René, Louis, Marcel achèvent d'y pourir.
Quatre enfants orphelins, trois femmes qui sont veuves
Et ce clairon qui sonne au milieu du brouillard;
Comprenez-vous pourquoi ces notes là m'émeuvent ?
Je vivais en enfer et il n'est pas trop tard.
***
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