D'aube au-dessus des bois
Comme une splendide promesse
Au petit matin froid,
La flamme ancienne de l'ivresse
Qui précède le choix.
Il faut sourire à la tempête
Qui brûle au ciel lointain
Des amours comme des conquêtes,
Des rêves incertains
Et de nos impossibles fêtes.
L'ombre à jamais n'est rien
Que pareille aurore domine
Et la nuit le sait bien
Quand l'obscur des forêts dessinne
Ce que le jour contient
Et que la lumière s'accroit
D'aube au-dessus des toits.
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