jeudi 15 novembre 2012

Achèvement.





Dehors l'automne achève de pâlir
De jardins nus en squares vides,
Novembre achève de ternir
Les rues et les places livides
Sous le ciel gris indifférent
Des matins de brume et de givre
Et le soir achève en courant
Des jours qui ne veulent plus vivre.
De vieux ponts en quais délaissés,
Reflets au bord d'une rivière,
Achevez de vous effacer
A l'heure où s'enfuit la lumière.
Ombres, achevez d'allonger
Les arbres que le froid délivre
De leurs feuillages affligés
Et moi j'achèverai ce livre.

               ***



 





Aucun commentaire: