lundi 26 septembre 2011

A l'éphémère.

            

            

Ces derniers beaux jours ont le goût
D'un vin de nouvelles vendanges,
Les souvenirs en sont le moût,
L'insouciance, la force étrange.
On sent dans la douceur de l'air
Quelquechose d'inexprimable,
Comme un regret des matins clairs
Et des midis couleur de sable
Mêlé d'impensable gaieté,
Chaque heure dit que le temps passe,
On cesse pourtant de compter;
L'oubli vient en couvrir les traces.
Hier était encore en été,
Voici les premières mouettes,
Au vent d'ouest s'en vont chanter
A l'unisson, les girouettes,
Il vous vient l'envie de partir
Je ne sais où à l'aventure
Pour retrouver et ressentir
Ce qui ne s'apprend ni ne dure.

               ***

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est magnifique !