vendredi 22 octobre 2010

Le Banc.






Les feuilles ont couvert
La trace des allées
Et les bancs sont déserts,
Nos amours envolées.

Pensif sous le ciel gris,
Un passant solitaire
Qu'un banc vide a surpris
D'un rêve involontaire,

Peut-être un souvenir,
L'écho d'une souffrance,
Un printemps à venir,
Un deuil, une espérance...

Le parc est silencieux
Et les branches sont nues;
Suis-je déjà si vieux ?
Es-tu jamais venue ?

      ***

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