Au soleil du premier matin
Sourions à la solitude
Car c’est le moment opportun
De retrouver ses habitudes.
La table est sans conversation
Et toutes les pièces sont vides ;
En matière d’occupations,
Ma foi, que le hasard décide.
Je laisse le temps s’écouler
Et fais la planche à sa surface,
Voici les soucis envolés
Et que le silence remplace.
Tout près du silence, à côté,
S’en venant reprendre leur place:
La paix et la sérénité;
Hier est mort sans laisser de traces.
Pour vous qu’en sais-je ? mais pour moi
Ce jour est un jour de liesse :
Les entractes sont quelquefois
Le plus réussi de la pièce.
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