L'ombre légère des platanes,
Sur les trottoirs redit l'été
Lorsque les filles s'y pavanent,
A l'ombre douce des platanes.
Sur la place qui s'enrubanne
Aux bals des dimanches fêtés,
L'ombre légère des platanes
Sur les trottoirs redit l'été,
Et les longues heures en panne
Qu'on se plaît à ne pas compter
Et ces amours en filigrane
Que l'on vit sans les raconter
Quand l'ombre douce des platanes
Sur les trottoirs redit l'été.
***
Extrait du Tiers Livre des Triolets.
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