Au croisement de quatre routes
Je me suis assis un instant,
Ce n'est pas que marcher me coûte
Mais il faut savoir où l'on tend.
Sur quatre laissons la première
Par laquelle je suis venu:
Pourquoi retourner en arrière
Et voir ce qu'on a déjà vu ?
Quant à la seconde elle mène
Vers la pénombre des forêts,
Mais aujourd'hui l'ombre me gêne,
Tous les sous-bois ne sont pas gais.
Quant à la troisième elle gagne,
Montant au travers des rochers,
L'aridité de la montagne,
La douceur ne peut s'y cacher.
La quatrième suit la plaine
Au fil des champs et des vergers,
Elle m'a dit: " je suis sereine"
Et je m'en vais m'y engager.
***
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