Midi a la
grande douceur
Des jours de
printemps sans histoire,J’en garde certains en mémoire…
Que les lilas sont beaux en fleurs !
Combien le monde paraît doux…
Malheur à qui ne peut le croire.
Et dans la chaleur d’un beau jour
Malheur à qui ne sait sourire
Et fut-ce pour un grand amour,
Malheur à celui qui soupire.
Et tant pis pour eux s’ils s’entêtent :
L’oiseau chante et le soleil luit.
En
serpentant le long des prés,
Le ruisseau
me dit bien des choses Et la lumière a dévoré
L’ombre où le chêne repose.
***
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