mercredi 24 avril 2013

Jour de printemps.







Midi a la grande douceur
Des jours de printemps sans histoire,
J’en garde certains en mémoire…
Que les lilas sont beaux en fleurs !

 Le vent raconte mon histoire,
Laquelle est semblable à beaucoup ;
Combien le monde paraît doux…
Malheur à qui ne peut le croire.

Et dans la chaleur d’un beau jour
Malheur à qui ne sait sourire
Et fut-ce pour un grand amour,
Malheur à celui qui soupire.

 Malheur aux enfants de la nuit
Ses amants et ses interprètes,
Et tant pis pour eux s’ils s’entêtent :
L’oiseau chante et le soleil luit.

En serpentant le long des prés,
Le ruisseau me dit bien des choses
Et la lumière a dévoré
L’ombre où le chêne repose.

              ***



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